À la suite de la promulgation de la loi n° 10/2001 concernant le régime juridique des biens saisis de manière abusive en Roumanie, le législateur roumain a offert aux personnes lésées par la prise abusive de biens par l’État roumain la possibilité de faire appel aux autorités compétentes, à savoir l’Autorité nationale pour la restitution des biens (ANRP), afin d’obtenir des mesures réparatrices, soit en nature, soit en équivalent en Roumanie. Plus tard, par la loi n° 165/2013, la Commission nationale de compensation immobilière (CNCI) a été créée, établissant que les demandes visant à émettre une décision de compensation doivent être résolues dans un délai de 5 ans à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi n° 165/2013. Bien que la législation en vigueur ait clairement établi une méthode d’évaluation des biens saisis de manière abusive, dans la plupart des cas, la CNCI n’a pas procédé à une évaluation correctement réalisée, ce qui a entraîné plusieurs litiges devant les tribunaux, les personnes demandant une évaluation correcte en faisant appel aux décisions de compensation émises. Le cabinet d’avocats roumain Pavel, Mărgărit and Associates recommande de contacter un avocat spécialisé dans les rétrocessions ANRP/CNCI, le droit immobilier et les litiges civils pour assister et représenter les parties intéressées en vue de faire appel aux décisions de compensation en Roumanie.

Compte tenu du fait que le 09.07.2021, la loi n° 193/2021 concernant l’approbation de l’ordonnance d’urgence du gouvernement n° 72/2020 modifiant le paragraphe (6) de l’article 21 de la loi n° 165/2013 concernant les mesures visant à compléter le processus de restitution, en nature ou par équivalent, des biens saisis de manière abusive pendant le régime communiste en Roumanie et l’établissement de mesures transitoires, il est nécessaire que l’évaluation des biens faisant l’objet d’une décision de compensation soit effectuée conformément aux dispositions légales en vigueur au moment de l’émission de la décision de compensation, notamment en appliquant la grille notariale en vigueur pour l’année précédant l’émission de la décision par la Commission nationale en Roumanie.

Selon la forme actuelle de l’article 21, paragraphe (6) de la loi n° 165/2013, en plus d’appliquer la grille notariale en vigueur pour l’année précédant l’émission de la décision, la CNCI tiendra également compte des caractéristiques techniques du bien, ainsi que de la catégorie d’utilisation à la date de sa saisie.

Bien que ces aspects soient expressément mentionnés dans la législation en vigueur en Roumanie, la CNCI ne se conforme pas aux dispositions légales, n’applique pas correctement les grilles notariales lors de l’émission des décisions de compensation, ce qui conduit à une évaluation incorrecte des biens immobiliers saisis de manière abusive en Roumanie.

Le fait de contester les décisions de compensation peut faire l’objet de litiges devant les tribunaux compétents, c’est pourquoi le cabinet d’avocats roumain Pavel, Mărgărit and Associates recommande de contacter un avocat spécialisé dans les rétrocessions ANRP/CNCI, le droit immobilier et les litiges civils pour aider les personnes à contester leurs droits, les décisions de compensation établissant les mesures réparatrices prévues par la loi n° 10/2001 et la loi n° 165/2013.

Un avocat spécialisé dans les rétrocessions ANRP/CNCI, le droit immobilier et les litiges civils sera en mesure de prendre toutes les mesures nécessaires pour restituer les biens immobiliers en nature ou équivalent, en tenant compte des délais prévus par la loi pour lesquels les décisions de compensation émises par la CNCI peuvent être contestées, en assistant les personnes ayant droit, y compris pour effectuer une évaluation par un expert agréé afin de déterminer la valeur des biens immobiliers conformément aux grilles des notaires publics, comme le prévoit la loi n° 165/2013.