La responsabilité du constructeur en Roumanie pour les travaux de construction réalisés est réglementée par les dispositions de l’art. 1879-1890 du Code civil roumain. Les travaux réalisés sont soumis à des conditions concernant leur performance opérationnelle, à savoir qu’ils doivent être conformes aux exigences et aux indices de qualité prévus dans le projet technique, les spécifications, l’accord avec le bénéficiaire et la législation sur la qualité de la construction, aspects qui résultent du document de réception qualitative à la fin des travaux, ainsi que du rapport d’acceptation.

Selon les dispositions de l’art. 17, paragraphe 1, de la loi roumaine n° 10/1995, “la réception des constructions constitue la certification de l’accomplissement sur la base de l’examen direct, conformément à la documentation d’exécution et aux documents inclus dans le livre technique de la construction”, et selon le paragraphe 4 de la même loi, “la réception des constructions en Roumanie est effectuée par l’investisseur/propriétaire, en présence du promoteur et de l’exécutant et/ou des représentants spécialisés, légalement désignés par eux”.

Il y a deux étapes importantes dans la finalisation de la construction en Roumanie, à savoir l’étape de la signature du procès-verbal de réception à la fin de la construction, à ce stade la construction est inspectée et, si nécessaire, toutes les déficiences sont signalées et le constructeur y remédiera dans un certain délai, et l’étape de la signature du procès-verbal d’acceptation finale, après l’expiration de la période de garantie pour la construction. De nombreux litiges en Roumanie concernant la responsabilité du constructeur découlent précisément des divergences résultant de l’ignorance de l’importance de la première étape, à ce stade, le bénéficiaire doit vérifier la construction réalisée en Roumanie, sa conformité avec le projet technique, ainsi que l’encadrement de la construction dans les indices de qualité mentionnés dans la documentation qui sous-tend le début de l’exécution.

Il convient de mentionner concernant la responsabilité du constructeur en Roumanie les dispositions de l’art. 30, paragraphe 1, de la loi n° 10/1995 qui établissent la responsabilité pour les vices cachés tant du constructeur que des autres personnes impliquées dans le processus de construction :

“Le concepteur, le vérificateur du projet certifié spécialiste, les fabricants et les fournisseurs de matériaux et de produits de construction, l’exécutant, le responsable technique de l’exécution autorisée, le surveillant de chantier autorisé, l’expert technique certifié sont responsables, selon leurs obligations, des vices cachés de la construction, survenant dans les 10 ans suivant la réception de la construction, ainsi qu’après ce délai, tout au long de la vie de la construction, pour les vices de la structure de résistance résultant du non-respect des dispositions légales de conception et d’exécution en vigueur à la date de sa mise en œuvre”.

Un aspect essentiel à noter en cas de litiges concernant la responsabilité du constructeur en Roumanie est que, selon l’art. 21 du GD 273/1994, la législation roumaine, après la conclusion des procès-verbaux de réception à la fin de la construction, l’investisseur ne peut pas formuler d’autres demandes de travaux de remédiation, de pénalités, de diminutions de valeurs ou autres que celles enregistrées dans les procès-verbaux de réception à la fin de la construction. Les exceptions sont les vices cachés découverts dans le délai fixé selon la loi, ainsi que les vices de la structure de résistance résultant du non-respect des dispositions légales de conception et d’exécution en vigueur au moment de la construction, découverts tout au long de la vie de la construction en Roumanie.

Ainsi, si les procès-verbaux de réception à la fin de la construction ont été signés sans objections, toutes les déficiences antérieures à la réception à la fin de la construction ne peuvent plus être invoquées après cette période.

Pavel, Margarit & Associates, cabinet d’avocats roumain, a assisté et représenté des clients dans les litiges concernant la responsabilité du constructeur en Roumanie pour les travaux de construction exécutés, parvenant avec succès à régler de tels litiges de manière favorable.

Afin d’effectuer de telles démarches, Pavel, Margarit & Associates, cabinet d’avocats roumain, recommande de contacter un avocat spécialisé en droit civil et en litiges civils, en litiges de construction en Roumanie, capable d’analyser les faits et les aspects juridiques de l’affaire et de fournir des conseils juridiques afin d’obtenir le rejet des demandes infondées concernant la qualité des constructions réalisées.

Pavel, Margarit & Associates, cabinet d’avocats roumain, est l’un des meilleurs cabinets d’avocats en Roumanie, offrant des conseils juridiques de premier plan. Les clients du cabinet d’avocats roumain sont des entreprises étrangères, des entreprises locales de premier plan et des particuliers fortunés. En 2022, les histoires à succès du cabinet d’avocats roumain ont été reconnues par les guides et publications internationaux les plus prestigieux. Le cabinet a été classé troisième en Roumanie par la publication Legal 500. Le cabinet d’avocats roumain est également reconnu par le guide financier et corporatif IFLR 1000 2021. Pavel, Margarit & Associates, cabinet d’avocats roumain, est également le seul cabinet d’avocats en Roumanie recommandé par le directeur des Global Law Experts à Londres dans le domaine du règlement des litiges. Toutes les informations pertinentes concernant Pavel, Margarit & Associates, cabinet d’avocats roumain, peuvent être trouvées sur le site web www.avocatpavel.ro.