Décision n° 630/2022 sur la procédure d’octroi, de suspension et de retrait de la décision d’accréditation des prestataires de services de certification roumains
Pour obtenir l’accréditation, le prestataire de services de certification roumain doit prouver l’emploi d’au moins 5 personnes sous contrat de travail à plein temps ou en concluant des contrats de services avec des entreprises ou des personnes physiques autorisées. Les personnes impliquées dans la génération et la gestion des certificats doivent détenir un diplôme d’études supérieures de longue durée délivré par un établissement d’enseignement supérieur accrédité, dans l’une des spécialités suivantes : automatisation, informatique, informatique, mathématiques, physique, cybernétique, électronique ou détenir un diplôme de maîtrise dans l’une des spécialités mentionnées.
L’Autorité de certification roumaine peut ordonner la suspension de l’activité du prestataire de services de certification jusqu’à la cessation des causes ayant entraîné la mesure dans les situations suivantes : le prestataire ne respecte pas les exigences en matière de personnel ou annonce un changement dans le schéma du personnel, le prestataire ne garantit pas la disponibilité de la solution ou annonce des changements techniques, le prestataire ne satisfait plus aux exigences techniques.
La suspension ou le retrait de la décision d’accréditation est effectué par décision du président de l’Autorité roumaine.
Décision n° 291/2022 concernant l’admission de l’exception d’inconstitutionnalité des dispositions de l’art. 75, al. (11), troisième phrase de la loi sur les notaires publics en Roumanie et l’activité notariale n° 36/1995
Par l’exception d’inconstitutionnalité, il est essentiellement soutenu que les dispositions critiquées sont inconstitutionnelles, car elles restreignent l’accès libre à la justice et portent atteinte au droit à un procès équitable, dans la mesure où elles instituent uniquement un recours contre un acte adopté par une autorité publique dans une procédure administrative en Roumanie.
La cour d’appel roumaine ne peut donc examiner l’affaire qu’à la lumière des motifs du recours et ne peut pas analyser la manière dont un organe administratif établit l’état des faits. Selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, le droit d’accès à un tribunal peut faire l’objet de certaines limitations, mais priver le tribunal de la possibilité d’examiner les faits d’une décision administrative constitue une restriction disproportionnée par rapport à l’objectif poursuivi.
Ainsi, l’exception d’inconstitutionnalité est admise et il est noté que les dispositions de l’article 75, al. (11), troisième phrase de la loi sur les notaires publics en Roumanie et l’activité notariale n° 36/1995 sont constitutionnelles seulement dans la mesure où elles sont interprétées dans le sens que “l’appel” prévu par elles est un recours dévolutif contre les décisions du Conseil de l’Union nationale des notaires publics en Roumanie, qui statue sur l’appel prononcé en matière disciplinaire.