Après la date de l’enregistrement d’une telle réclamation, par une ordonnance présidentielle, il peut être demandé la suspension provisoire du paiement des mensualités, jusqu’à la date du règlement de l’affaire.
Selon les dispositions du Code de procédure civile, art. 996 il est prévu que : « Le tribunal, statuant en faveur du demandeur qu’il existe une affiliation légale, peut ordonner des mesures provisoires en cas d’urgence, pour préserver un droit qui pourrait être endommagé par un retard, ou pour prévenir un danger imminent qui ne pourrait pas être fixé, ainsi que pour éliminer tout obstacle qui pourrait survenir au cours d’une exécution.
L’ordonnance est exécutoire et provisoire. Si la décision ne contient aucune mention de sa durée et n’a pas réellement changé les circonstances prises en considération, les mesures ordonnées prendront effet jusqu’au règlement du différend sur le fond. »
En conséquence, l’urgence de la mesure requise peut être fondée sur le fait que l’emprunteur ne peut plus, justifié, payer les versements à un taux de change supérieur à celui dans une telle circonstance, il se retrouverait dans la situation d’exécution.
Cette action peut être intentée dans tous les cas où les emprunteurs font face à une augmentation du taux de change de leur crédit obtenu, que ce soit en francs suisses, en euros ou en dollars.
Le cachet judiciaire à payer pour obtenir une injonction est de 20 lei.
Elle doit être accompagnée de pièces justificatives prouvant l’impossibilité de payer les taux et l’existence d’une procédure devant les tribunaux qui ont pour objet la dénomination du prêt.
Si elle est rejetée, elle peut faire l’objet d’un appel dans les 5 jours suivant la déclaration, si elle a été faite avec convocation des parties, ou 5 jours après la communication, si elle a été faite sans convocation des parties. La cour d’appel peut suspendre l’exécution jusqu’au jugement de l’appel, mais seulement s’il est payé une caution, dont le montant sera déterminé par elle.