- La loi roumaine n° 69/2022 concernant la modification et le complément de la loi n° 8/1996 sur les droits d’auteur des œuvres artistiques en Roumanie Il est considéré qu’une œuvre artistique en Roumanie ou tout autre objet protégé est en dehors du circuit commercial lorsqu’il peut être supposé, de bonne foi, que l’ensemble de l’œuvre artistique en Roumanie ou de l’objet protégé n’est pas disponible au public par le biais des canaux commerciaux habituels. Les droits patrimoniaux durent toute la vie de l’auteur en Roumanie, et après sa mort, ils sont transmis par héritage, conformément à la législation civile, pour une période de 70 ans, indépendamment de la date à laquelle l’œuvre a été portée à la connaissance du public en Roumanie, légalement. En l’absence d’héritiers, l’exercice de ces droits relève de l’organisme de gestion collective mandaté par l’auteur ou, à défaut de mandat, de l’organisme de gestion collective comptant le plus grand nombre de membres dans l’œuvre artistique respective en Roumanie.
- La décision roumaine n° 4/2022 concernant l’admission de la notification déposée par la Cour d’appel de Bucarest – Section criminelle II dans l’affaire n° 16.037 / 301/2021, sur la question préjudicielle en matière de droit, émise par la Haute Cour de cassation et de justice roumaine L’accomplissement de l’obligation de porter un masque de protection en Roumanie, ayant la capacité de dissimuler la physionomie, dans les espaces publics en Roumanie où les actes normatifs en vigueur prévoient son obligation, entraîne l’incidence de l’élément circonstanciel aggravant prévu par l’art. 229, alinéa (1) lit. c) du Code pénal roumain concernant le vol commis par une personne masquée en Roumanie. Une personne portant un masque de protection en Roumanie ne peut pas être considérée comme une personne masquée au sens de la loi pénale roumaine, dans tous les cas, cette circonstance étant déterminée au cas par cas.
- La circulaire n° 7/2022 sur le taux d’intérêt de référence émis par la Banque nationale de Roumanie À partir du 6 avril 2022, le taux d’intérêt de référence de la Banque nationale de Roumanie est de 3,00 % par an.
- La procédure roumaine d’engagement de la responsabilité solidaire régie par les dispositions de l’art. 25 et 26 de la loi n° 207/2015 concernant le Code de procédure fiscale roumain, en date du 23.03.2022, faisant partie intégrante de l’Ordre roumain 431/2022 Conformément aux dispositions de l’art. 25 et 26 de la loi roumaine n° 207/2015 sur le Code de procédure fiscale roumain, les organes fiscaux locaux roumains chargés de l’exécution du débiteur sont habilités à demander à tout codébiteur l’exécution intégrale de l’obligation de paiement en Roumanie due aux budgets locaux de l’unité administrative-territoriale/subdivision en Roumanie. Les cas de dissimulation de biens de mauvaise foi en Roumanie peuvent être les suivants : a) le changement de lieu des biens meubles de sorte qu’ils ne puissent plus être trouvés en Roumanie ; b) la dissimulation des biens meubles et/ou immeubles en Roumanie, sous quelque forme que ce soit, de sorte qu’ils ne puissent plus faire l’objet de procédures d’exécution ; c) la non-déclaration des biens meubles et/ou immeubles en Roumanie, en particulier des biens meubles du débiteur, à la demande de l’organe fiscal local. Avant de prendre la décision d’engager la responsabilité solidaire, l’organe fiscal local roumain s’assure que la personne pour laquelle la responsabilité solidaire est engagée dispose des conditions nécessaires pour exercer son droit d’être entendue, afin d’établir la situation de fait.