Cette ordonnance abroge la réglementation précédente concernant le certificat fiscal, respectivement l’ordonnance gouvernementale n° 75/2001 sur l’organisation et le fonctionnement du certificat fiscal, apportant d’importantes modifications à celui-ci.

Le certificat fiscal est un moyen d’enregistrer et de suivre le respect de la discipline fiscale, comptable et financière par les contribuables, qui tient compte des particuliers, des entreprises et des entités non constituées en société qui ont commis des actes sanctionnés par les lois fiscales, comptables, douanières et ceux impliquant la discipline financière. Selon la nouvelle réglementation, les entités non constituées en société sont désormais incluses dans le champ d’application de l’enregistrement.

Le certificat fiscal est utilisé pour prévenir et lutter contre l’évasion fiscale et rationaliser le traitement administratif des impôts, cotisations et autres recettes de l’administration fiscale générale dues par les contribuables, en permettant l’accès aux informations montrant le respect de la législation fiscale, comptable, douanière et de la discipline financière par les contribuables.

De plus, cette ordonnance introduit de nouveaux faits qui sont mentionnés dans le certificat fiscal, à savoir : la responsabilité patrimoniale du débiteur insolvable, prononcée par jugement définitif pour les créances qui font partie des obligations du débiteur et sont administrées par l’Agence nationale de l’administration fiscale.

En plus de la réglementation précédente, la nouvelle ordonnance stipule que l’inscription de l’inactivité fiscale dans les registres fiscaux est faite uniquement pour les représentants à partir de la période où les situations déclarant un état d’inactivité se sont produites, une précision qui n’existait pas jusqu’à présent. Dans le cas de la nomination de nouveaux représentants, l’inactivité fiscale est enregistrée dans leur dossier fiscal uniquement si la situation dure plus d’un trimestre civil depuis leur prise en charge de la représentation de ces entités.

Le nouveau cadre juridique réglemente également la situation où l’inactivité fiscale peut être retirée du certificat fiscal d’un représentant légal qui a perdu cette capacité. Cela se produit un an après les mentions sur le changement de représentant légal dans les registres commerciaux ou dans les registres des autorités publiques et des institutions où sont enregistrées d’autres personnes morales et entités sans personnalité juridique qui ne sont pas inscrites au registre du commerce, ou à la date d’expiration du mandat, s’il est limité dans le temps et n’a pas été renouvelé.