Découvrez les changements à venir dans le Code fiscal avec le nouveau projet de loi. Cet article met en évidence la modification de la taxe sur les bâtiments, qui sera désormais déterminée en fonction de leur destination – résidentielle ou non résidentielle – au lieu de la personnalité juridique du propriétaire (personnes physiques ou morales).

Pour les bâtiments résidentiels, le taux de la taxe sera compris entre 0,08% et 0,2%. Pour les particuliers, la base de la taxe sera la valeur imposable du bâtiment, déterminée dans un tableau, et pour les personnes morales, la valeur résultant d’un rapport d’évaluation.

Dans la réglementation actuelle, les particuliers paient une taxe de 0,1% calculée en pourcentage de la valeur imposable, déterminée en fonction de la surface construite, du type de bâtiment et du rang dans la localité où se trouve la propriété. Si les dimensions extérieures d’un bâtiment ne peuvent pas être mesurées efficacement, la surface construite du bâtiment est déterminée en multipliant la surface utile par 1,2. Pour les entreprises, le taux de la taxe sur les bâtiments est calculé sur la valeur enregistrée en comptabilité. Le taux standard varie entre 0,25% et 1,5%. Si les bâtiments ne sont pas réévalués, un taux majoré de 10% à 20% s’applique pour les bâtiments qui n’ont pas été réévalués au cours des 3 dernières années précédant l’année fiscale de référence, ou de 30% à 40% pour ceux qui n’ont pas été réévalués au cours des 5 dernières années précédant l’année fiscale de référence.

Le taux de la taxe sur les bâtiments non résidentiels sera compris entre 0,2% et 1,3%. La base de calcul, tant pour les particuliers que pour les personnes morales, sera le montant résultant d’un rapport d’évaluation. Dans le cas où un particulier a enregistré une entreprise à l’adresse du bâtiment, celui-ci sera soumis au régime fiscal des bâtiments non résidentiels uniquement si les frais de services publics sont déduits.

Il est également prévu de réglementer le calcul de la taxe sur les bâtiments en cas de contrats de concession, de location, de gestion, distincts des réglementations spécifiques à la taxe sur les bâtiments. Ainsi, il est prévu d’éliminer les dysfonctionnements dans le code fiscal actuel concernant le calcul de la taxe sur les bâtiments et de fixer un délai de paiement de la taxe jusqu’au 25e jour de chaque mois pendant la période de détention des droits de concession, de location, de gestion ou d’utilisation.

De plus, la personne redevable de la taxe sur les bâtiments devra soumettre une déclaration à l’autorité fiscale locale compétente pour le bâtiment au plus tard le 25 du mois suivant celui de la conclusion du contrat de concession, de location, de gestion ou d’utilisation, en y joignant une copie de ce contrat.

Par ailleurs, le projet prévoit l’annulation de la taxation supplémentaire pour la possession de plusieurs bâtiments, ainsi que l’abrogation des dispositions prévoyant une augmentation de la taxe pour les bâtiments utilisés comme logement dont la surface dépasse 150 mètres carrés. Les dispositions actuelles coordonnent un système de taxe foncière, et en l’absence d’une base de données nationale de toutes les propriétés, il était presque impossible de vérifier l’exactitude des déclarations. Cela garantira la cohérence du système de taxe foncière actuel.

Le projet du nouveau code fiscal est en phase de débat public.