Le projet de loi sur le nouveau Code fiscal a été envoyé pour la deuxième fois au Parlement, à la demande du président de la Roumanie, après la première adoption, suite à une demande de réexamen. La demande de réexamen a été approuvée par la Commission des budgets, des finances et des banques de la Chambre des députés, et les amendements proposés par le ministère des Finances ont été introduits.
Ces amendements concernent principalement les points suivants :
- Réduction de l’impôt sur les dividendes de 16 % à 5 %, avec prolongation de la période jusqu’au 1er janvier 2017 et limitation à 5 salaires de la base de contribution individuelle à l’assurance maladie sociale, pour les personnes qui enregistrent des revenus provenant de salaires ou assimilés à des salaires, avec prolongation de la période jusqu’au 1er janvier 2017 ;
- Réduction des droits d’accise sur les carburants, avec prolongation de la période jusqu’au 1er janvier 2017 et suppression de la taxe spéciale au 1er janvier 2017, à l’exception demandée par le ministre de l’Agriculture sur les bâtiments agricoles spéciaux, qui seront supprimés à partir du 1er janvier 2016 ;
- Augmentation jusqu’à 500 % à partir du 1er janvier 2016 de l’impôt sur les bâtiments et terrains non entretenus. Les mesures visent les bâtiments et terrains délabrés en ville et seront prises par les conseils locaux, afin de déterminer les propriétaires des bâtiments/terrains pour qu’ils maintiennent ou restaurent leur circuit économique ou commercial.
Les critères de classification des bâtiments en tant que bâtiments délabrés et de la catégorie des terrains, ainsi que la procédure, seront adoptés par le conseil local. Les bâtiments et terrains de ce groupe seront établis selon la nomenclature de la rue.
La mairie a recensé les bâtiments du centre de Bucarest, soit 2208 biens immobiliers, et a identifié leurs propriétaires. Cet inventaire était obligatoire en vertu de la loi sur les façades, et l’étape suivante consiste à informer les propriétaires des bâtiments de procéder à la réparation de leurs logements.
Si les réparations ne sont pas effectuées dans un délai d’un an, la municipalité se chargera de les réparer et récupérera les fonds auprès des propriétaires.